Un jour de la semaine, alors que Mano est au boulot, je décide de faire un coucou à Farah. Mon amie habite à Tarabya, à l’autre bout d’Istanbul, là où je vivais à mon arrivée avec Berrak. Ce n’est pas à côté de la porte: depuis l’île, il faut dix minutes de marche, une heure et demi de bateau, à nouveau dix minutes de marche et trente minutes au moins de dolmuş pour y arriver. Ceci dit, le jeu en vaut la chandelle car Farah, c’est de la vitamine en perfusion. Mon amie est incroyablement drôle: elle excelle entre autres dans l’imitation de Gad Elmaleh. Quand elle me fait « l’accent du bled », je ris sans pouvoir m’arrêter.
Après plus de deux heures trente de route, j’arrive devant le portique de l’immeuble. Mon amie vient m’ouvrir en bikini et paréo parce que le but de la journée, c’est de glander autour de la piscine. Celle-ci est commune à tout l’immeuble mais depuis le début de l’été, allez savoir pourquoi, on est les seules à s’en servir. Pendant qu’on patauge dans l’eau chlorée, j’avoue à Farah que s’il y a bien une chose que je regrette de la Belgique (à part les amis et la famille bien sûr), c’est l’équitation. Un an avant mon départ pour la Turquie, j’avais découvert un manège fabuleux, pas cher, avec une prof hors pair. Je montais deux fois par semaine et j’avais vraiment accroché. Depuis mon arrivée, cela me manque beaucoup. Je voudrais monter à cheval à Istanbul mais ici, c’est un sport de luxe et je n’ai pas un rond…
Farah se rappelle alors que son voisin, un vieux monsieur d’une septentaine d’années, lui a raconté qu’il était champion d’équitation dans sa jeunesse. Elle croit même se souvenir qu’il possède toujours un cheval.
Plus tard dans la journée, alors qu’on profite des derniers rayons de soleil sur les ‘şezlong’ = chaises longues, le voisin en question sort de l’immeuble et se dirige vers le portique. Mon amie en profite pour nous présenter. Il s’appelle Gültekin et étant jeune, il a en effet gagné plusieurs médailles de saut d’obstacles. Il se rend d’ailleurs à l’instant au centre équestre pour donner cours à son neveu Adem, à qui il vient d’offrir un pur sang anglais.
Je confie à Gültekin que je rêve de trouver des cours d’équitation pas trop chers à Istanbul. Gültekin regarde sa montre, relève la tête et dit: « Je vous donne les leçons gratuitement si vous êtes motivée. On peut commencer tout de suite si vous le désirez. Alors on y va? »
Ecrit le 14 janvier 2012
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bonjour Melody
bien, j’attends la suite et les cours d’équitation
a bientôt!
Demain! En fait non, je la poste là, tout de suite! 🙂
septentaine 😀 !!! çok güzel