On est au mois de juin mais qu’est-ce qu’il fait moche! Jusqu’à maintenant, franchement, on a à peine vu le soleil. Il pleut des cordes. Tous les jours. Plusieurs fois par semaine, c’est carrément le déluge. Le point positif, c’est le tableau magnifique qui en résulte: les éclairs au dessus du Bosphore. C’est magique. J’ai réussi à en prendre un en photo, l’autre fois, depuis le ‘vapur’ qui faisait la liaison Beşiktas-Kadıköy. Ce qui est sympa aussi, c’est les musiciens sur le bateau. Mes préférés sont un petit groupe de trois barbus: un guitariste, un chanteur et un clarinettiste. Ils jouent de vieilles chansons turques des années ’70 que j’adore. Ma favorite en ce moment, c’est ‘Söyle, buldun mu?’ d’ Ayten Alpman. Elle raconte évidemment une histoire d’amour impossible. Alaturka, les Turcs ne chantent que ça. J’ai découvert ce refrain dans un film, ‘Issız adam’,que j’avais adoré. Le pitch? Une histoire d’amour avortée. Evidemment. Puis surtout celle d’un homme et d’une femme qui ne savent pas communiquer. La réalité des couples en Turquie quoi.
Notre amour à nous, à Lider et à moi, il est au beau fixe. « Çok şükür » * comme on dit ici.
C’est un vrai plaisir de vivre avec lui. J’aime le fait qu’il soit galant, attentionné, qu’il aime me tenir la main… J’aime qu’il soit propre: il ne laisse pas la lunette des toilettes levée, ni traîner ses serviettes de bain mouillées en boule… Il sent bon naturellement, aime la qualité, choisit toujours le meilleur. Il y a son côté anglais, ponctuel et organisé et puis son côté turc… je ne le vois pas trop en fait. Le plus important là-dedans, c’est que j’ai l’impression que je ne m’ennuierai jamais avec lui.
De son côté, il aime mon côté libre, tout est possible, la confiance que j’ai en lui et dans la vie… Il admire le fait que je parle 5 langues, que je sois journaliste, même s’il ne peut pas lire mes articles puisqu’il ne parle pas le français.
On aime passer du temps ensemble: les petits-déjeuners à l’extérieur, les virées en Vespa, les balades dans les ruelles d’Istanbul, les discussions à deux heures du mat’, entre deux toasts au hellim dans la cuisine.
On est tous les deux assez indépendants aussi. On apprécie être seuls, chacun de notre côté, quelques heures par jour. J’écris ou je lis dans ma pièce pendant que lui joue à la Playstation ou travaille sur un album dans son studio. Bref, tout va bien.
*Grâce à dieu.
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